L’ère du low-code/no-code redéfinit les frontières de l’innovation digitale, offrant une promesse audacieuse : accélérer la transformation numérique en rendant le développement d’applications accessible à tous. Cette révolution technologique émerge comme un pivot stratégique pour les entreprises en quête d’agilité, de réduction des coûts, et d ’une capacité accrue à répondre rapidement aux demandes changeantes du marché.
En pleine expansion, ce marché est prévu d’atteindre 32 milliards de dollars d’ici 2024, illustrant non seulement l’intérêt croissant mais aussi la confiance investie dans ces technologies. Avec l’anticipation que 70% des nouvelles applications d’entreprise seront développées via ces plateformes d’ici 2025, il devient évident que nous assistons à une transformation profonde de la création et de la mise en œuvre des solutions numériques.
L’adoption du low-code/no-code se traduit par une accélération remarquable du développement, permettant la réalisation de produits numériques — de sites web et applications mobiles à des solutions d’entreprise complexes — en une fraction du temps et des coûts traditionnellement associés au développement logiciel. Cette agilité et cette efficacité se reflètent dans une variété de secteurs, où des entreprises pionnières, de L’Oréal à Schneider Electric, exploitent ces plateformes pour remodeler leurs processus, améliorer l’expérience client, et innover en continu.
Cependant, la montée en puissance de ces technologies s’accompagne de défis, notamment la nécessité de choisir la plateforme adéquate, de gérer le risque de shadow IT, et d’assurer la gouvernance et la sécurité des solutions développées. Malgré ces obstacles, le low-code/no-code reste une force motrice pour l’innovation, offrant une voie vers une transformation numérique plus dynamique. Bref, un catalyseur stratégique pour passer de l’innovation à l’action.
L'émergence et la popularité croissantes des plateformes low-code/no-code peuvent être attribuées à une combinaison de facteurs. Historiquement, le développement d'applications nécessitait des compétences spécialisées et beaucoup de temps, ce qui limitait l'innovation aux professionnels de l'informatique. L'introduction de ces plateformes a donc marqué une évolution significative, en réduisant les barrières à l'entrée pour le développement d'applications et en répondant à la demande croissante d'agilité et de transformation numérique rapide dans les entreprises.
● 65% des professionnels de l'informatique prévoient de livrer 10 applications ou plus pour leur entreprise, avec un temps de développement moyen de cinq mois ou plus, soulignant l'accélération de la demande pour des solutions rapides et efficaces.
● 42% des grandes entreprises utilisent au moins 4 outils low-code pour le développement d'applications informatiques, illustrant l'intégration de ces plateformes dans les stratégies de développement à grande échelle.
● Il est prévu que 75% des développements d'applications soient réalisés en low-code d'ici 2024, mettant en lumière la transition vers des méthodologies de développement plus flexibles et accessibles.
D'une manière générale, les projets low-code et no-code peuvent aussi être classifiés en quatre ensembles distincts, chacun représentant un axe fondamental dans la stratégie de développement numérique.
Les plateformes low-code et no-code révolutionnent le paysage du développement d'applications en démocratisant la création de solutions numériques. En essence, ces technologies visent à simplifier et à accélérer le processus de développement, mais elles s'adressent à des publics distincts et répondent à différents niveaux de complexité.
La distinction fondamentale entre no-code et low-code réside dans leur public cible et le niveau de compétence technique requis. Les plateformes no-code sont conçues pour les utilisateurs sans expérience en programmation, permettant à quiconque de construire des applications par le biais d'interfaces visuelles intuitives. En revanche, les plateformes low-code, bien qu'elles simplifient également le développement, s'adressent aux développeurs professionnels en offrant la possibilité d'écrire du code personnalisé pour étendre les fonctionnalités, répondant ainsi à des besoins plus complexes.
Ces technologies se définissent également par la rapidité et leur interconnectivité. Elles permettent en effet de construire rapidement des produits numériques variés, qu'il s'agisse de sites web, d'applications mobiles ou web, de boutiques en ligne, de workflows, ou de formulaires de paiement. Ce qui aurait pris des semaines, voire des mois, dans un environnement de développement traditionnel peut maintenant être réalisé en quelques heures à quelques jours.
De plus, la capacité à s'interconnecter facilement et instantanément avec d'autres produits et services accélère davantage l'innovation et la mise en œuvre de solutions intégrées.
Les technologies low-code/no-code présentent une série d'avantages significatifs qui transforment le paysage du développement d'applications, en rendant la création de solutions numériques plus rapide, plus accessible et plus flexible.
Le premier ensemble englobe les projets qui servent d'accélérateurs de transformation, permettant une réalisation rapide et efficace d'initiatives numériques, telles que le développement express d'applications ou de chatbots.
Le deuxième regroupe les projets axés sur l'automatisation de tâches et de processus jusqu'alors manuels et répétitifs, optimisant ainsi l'efficacité opérationnelle.
Le troisième ensemble concerne les projets qui adoptent une approche numérique responsable, facilitant l'intégration avec des systèmes préexistants sans engendrer d'investissements massifs ou d'impact écologique notable.
Enfin, le quatrième ensemble est dédié à l'innovation, offrant aux entreprises la possibilité de s'adapter rapidement aux évolutions technologiques et de développer des solutions avant-gardistes sans les délais habituellement associés à la recherche et au développement.
Les plateformes low-code/ no-code réduisent drastiquement le temps nécessaire pour passer de l'idée au produit fini. Grâce à des interfaces utilisateur intuitives les utilisateurs peuvent concevoir des applications, des bases de données ou des workflows personnalisés sans écrire une seule ligne de code. Cette approche glisser-déposer élimine les complexités traditionnellement associées au développement d'applications, permettant aux entreprises de lancer des solutions en quelques jours plutôt qu'en plusieurs mois.
Cette transition vers le low-code/no-code ne marque pas seulement un changement dans les outils et les techniques de développement; elle reflète une transformation fondamentale dans la manière dont les entreprises envisagent l'innovation, la création de produits, et la réponse aux besoins changeants du marché.
les technologies low-code/no-code offrent une grande flexibilité, permettant aux organisations de modifier et d'ajuster leurs applications avec une facilité et une rapidité sans précédent.
Que ce soit pour répondre à de nouveaux besoins clients, intégrer des fonctionnalités supplémentaires ou se conformer à des réglementations changeantes, les plateformes low-code/no-code facilitent ces adaptations sans nécessiter de longues périodes de développement.
l'agilité est au cœur des avantages offerts par le low-code/no-code. Les modules pré-établis et les interfaces de glisser-déposer permettent non seulement une création rapide d'applications mais aussi des itérations et des évolutions aisées. Cette agilité soutient l'innovation en entreprise, en permettant aux équipes de tester rapidement de nouvelles idées et de les ajuster en fonction des retours, sans les délais.
la capacité de développer des applications performantes plus rapidement et à moindre coût constitue un autre avantage majeur. Les entreprises peuvent réduire considérablement leurs dépenses en développement logiciel, soit en évitant les coûteux projets de développement sur mesure, soit en réduisant la nécessité de faire appel à des prestataires externes. En outre, la maintenance et l'évolution des applications sont simplifiées, contribuant à une réduction continue des coûts opérationnels.
En somme, les technologies low-code/no-code représentent une évolution majeure dans le développement d'applications, offrant des avantages significatifs en termes de vitesse, de coût, de flexibilité et d'agilité. Elles permettent aux entreprises de toutes tailles de répondre plus efficacement aux défis du marché actuel, tout en soutenant une innovation continue et en démocratisant l'accès à la transformation numérique.
Par conséquent, le choix de la bonne plateforme low-code/no-code semble stratégique pour maximiser ces avantages. Les critères de sélection devant inclure la facilité d'utilisation, la flexibilité de la plateforme, la capacité à s'intégrer sans heurt à l'écosystème technologique existant, et l'alignement avec les objectifs commerciaux de l'entreprise. Une sélection judicieuse assure que l'outil choisi soutient efficacement les initiatives de transformation numérique, en offrant la meilleure correspondance entre les fonctionnalités de la plateforme et les besoins spécifiques de l'entreprise.
Le paysage des technologies low-code et no-code est vaste et diversifié, proposant des solutions adaptées à une grande variété de besoins, du développement d'applications au design web, en passant par l'automatisation des processus.
Voici un aperçu des plateformes actuellement populaires dans ces domaines, accompagné des critères de sélection pour aider à choisir la plateforme la plus adaptée à vos besoins.
● Webflow : plateforme de design web no-code qui permet de créer des sites web réactifs sans coder. Idéale pour les designers et les marketeurs souhaitant mettre en œuvre rapidement des prototypes ou des sites web complets avec une grande liberté créative.
● OutSystems : plateforme low-code orientée entreprise pour le développement rapide d'applications web et mobiles complexes. OutSystems combine la vitesse de développement à la capacité de gérer des applications critiques, avec un fort accent sur la scalabilité et la sécurité.
● Softr : permet de construire des applications web et des portails clients à partir de bases de données Airtable, sans nécessiter de compétences en codage. Softr est particulièrement adapté pour créer rapidement des prototypes ou des MVP (Minimum Viable Products).
● Glide : plateforme no-code qui transforme des feuilles de calcul en belles applications mobiles et web. Glide est idéal pour les projets nécessitant une mise en marché rapide et une base de données simple à gérer.
● Zoho Creator : outil low-code pour créer des applications personnalisées pour gérer les processus business. Zoho Creator est adapté pour les entreprises recherchant une intégration facile avec d'autres outils Zoho et des solutions tierces.
● PowerApps : partie de la suite Microsoft Power Platform, PowerApps est une plateforme low-code permettant de créer des applications métier qui s'intègrent facilement avec Microsoft 365, Dynamics 365, Azure, et des centaines d'autres applications.
● FlutterFlow : un outil low-code pour la création d'applications mobiles en utilisant Flutter, le framework UI de Google. FlutterFlow est idéal pour ceux qui veulent la flexibilité de Flutter sans la complexité du codage. L'outil permet en outre d'exporter du code Flutter et de publier directement vers Apple Store et Google Play.
● Bubble : plateforme no-code permettant de construire des applications web interactives et scalables sans écrire de code. Bubble offre une flexibilité considérable, idéale pour le développement de solutions personnalisées complexes.
● Zapier : outil qui connecte vos applications favorites pour automatiser les workflows. Zapier est parfait pour automatiser des tâches sans avoir besoin de compétences techniques.
● MAKE (anciennement Integromat) : autre outil d'automatisation visuelle qui permet de connecter des applications et d'automatiser des workflows avec une approche plus visuelle et détaillée que Zapier.
● UIPath : plateforme d'automatisation robotique des processus (RPA) permettant d'automatiser des tâches répétitives basées sur des règles, en imitant les actions humaines. UIPath convient aux entreprises cherchant à automatiser des processus complexes.
● Power Automate : partie de Microsoft Power Platform, Power Automate permet d'automatiser les workflows entre plusieurs services et applications, offrant une intégration étroite avec les produits Microsoft.
● Airtable : mix entre une base de données et une feuille de calcul, Airtable facilite l'organisation du travail, la collaboration et l'automatisation de processus légers grâce à sa plateforme flexible.
Lors du choix d'une plateforme low-code/no-code, il faut considérer les critères suivants :
● La complexité du projet et évaluer si la plateforme peut gérer la complexité spécifique de son projet, notamment en termes de personnalisation et d'intégration avec d'autres outils.
● La compétences de l'équipe et choisir une plateforme adaptée au niveau technique de son équipe. Les solutions no-code sont idéales pour les non-développeurs, tandis que le low-code peut nécessiter une certaine expertise.
● La scalabilité et s'assurer que la plateforme peut évoluer avec ses besoins, tant en termes de volume d'utilisateurs que de complexité fonctionnelle.
● Le coût et prendre en compte le coût total de possession, y compris les abonnements, les coûts de développement additionnels et la maintenance.
● La sécurité et la conformité et vérifier que la plateforme réponde aux exigences en matière de sécurité des données et de conformité réglementaire.
En tenant compte de ces critères, on peut choisir la plateforme low-code/no-code la mieux adaptée aux objectifs, facilitant ainsi le développement et l'innovation au sein d'une organisation.
Les technologies low-code et no-code ont permis de transformer en profondeur les processus de développement dans divers secteurs, démontrant leur potentiel à répondre rapidement aux besoins complexes des entreprises. Voici quelques cas d'usage concrets qui illustrent la capacité transformative de ces technologies.
● Création d'une plateforme sur mesure : une organisation de soins de santé a développé une plateforme personnalisée pour automatiser le téléchargement des données d'hôpitaux et la gestion des données patients, facilitant ainsi la recherche et l'amélioration des soins cliniques.
● Refonte d'une plateforme d'automatisation des processus : un service de santé a modernisé sa plateforme d'automatisation des processus de santé pour les chirurgiens[1]dentistes, optimisant le suivi des patients et les processus administratifs.
● Développement d'une application d'éligibilité aux prêts : une entreprise de services financiers a mis en place une application permettant d'accélérer l'évaluation des demandes de prêt, réduisant le processus à seulement 6 jours.
● Développement d'une application pour le calcul de tests utilisateurs : un grand groupe fabricant de cosmétiques a lancé une application pour optimiser l'évaluation des produits auprès des consommateurs.
● Rationalisation d'un portefeuille d'applications : une grand industriel français a optimisé son ensemble d'applications pour mieux répondre aux besoins de ses équipes, tout en réduisant sa dette technique.
● Lancement d'un réseau social pour une communauté spécifique (des chiens !) : création d'une plateforme sociale dédiée, utilisant des outils low-code pour faciliter les interactions au sein de la communauté.
● Développement d'une marketplace pour le marketing d'influence : mise en œuvre d'une plateforme permettant aux marques de réserver des prestations de marketing d'influence facilement. Secteur des Ressources Humaines
● Digitalisation du parcours d'onboarding : un grand groupe a transformé son processus d'accueil pour les pour les candidats en mission d’intérim, simplifiant les procédures administratives et améliorant l'expérience d'intégration des nouveaux arrivants. Secteur transport et logistique
● Développement de nouvelles applications pour un aéroport international, qui a diversifié ses services et amélioré son efficience opérationnelle grâce au déploiement rapide de multiples nouvelles applications.
● Création d'une application pour le suivi des commandes de leasing : une entreprise a développé une application pour gérer efficacement les commandes et le suivi jusqu'à la livraison de voiture au client final.
● Amélioration de l'expérience client dans une grande banque de détail en Australie par le déploiement de 23 applications à un rythme d'une application par mois. Secteur public et sécurité
● Dématérialisation des autorisations de circuler côté piste : simplification et dématérialisation du processus dans un aéroport, améliorant la sécurité et l'efficacité des opérations.
● Dématérialisation des contrôles des véhicules pompiers : réduction du temps nécessaire pour les inspections et le suivi, augmentant la disponibilité des équipes pour des interventions. Secteur immobilier
● Automatisation des parcours client : une agence immobilière a mis en place des automatisations pour améliorer le suivi des estimations et la conversion des contacts en prospects qualifiés.
● Création d'une plateforme pour le suivi de dossiers locataires : développement d'une solution pour optimiser la gestion des dossiers locataires, facilitant la communication et le suivi administratif. Tous ces cas illustrent comment les plateformes low-code et no-code facilitent l'innovation et l'amélioration des processus dans une variété de secteurs, en répondant de manière agile et efficace aux défis spécifiques de chaque domaine.
L'adoption des plateformes low-code et no-code ouvre la porte à une multitude d'avantages en termes d'agilité, de réduction des coûts de développement, et d'accélération de la transformation digitale. Cependant, comme pour toute technologie, elle s'accompagne de risques spécifiques qu'il est crucial de reconnaître et de gérer efficacement.
L'un des principaux risques est la dépendance vis-à-vis des fournisseurs de plateformes low-code/no-code. Cette dépendance peut poser des problèmes en termes de flexibilité future et de viabilité à long terme, notamment si le fournisseur décide de changer de direction, d'augmenter ses prix, ou pire, de fermer. Pour atténuer ce risque, il est conseillé d'évaluer soigneusement la stabilité et l'engagement à long terme du fournisseur avant de s'engager. De plus, envisager des solutions qui adhèrent aux standards ouverts ou qui permettent une exportation facile des applications peut fournir une assurance supplémentaire.
Un autre défi est la complexité sous-estimée des projets.
Bien que les plateformes low-code/no-code promettent une simplicité de développement, certains projets peuvent révéler des complexités imprévues, dépassant les capacités de la plateforme choisie. Pour prévenir ce risque, il est recommandé de démarrer par des prototypes ou des MVP (Produits Minimalement Viables) pour tester les capacités réelles de la plateforme et ajuster le périmètre du projet en fonction des découvertes.
La sécurité et la conformité constituent également une préoccupation majeure. Les applications développées doivent répondre aux exigences strictes en matière de sécurité des données et de conformité réglementaire.
La mitigation de ce risque passe par l'intégration des équipes de sécurité et de conformité dès les premières phases de développement et le choix de plateformes qui mettent un point d'honneur sur ces aspects.
Le risque de Shadow IT (ou l'utilisation de systèmes, de dispositifs, de logiciels, d'applications et de services sans l'approbation explicite ni la supervision du département informatique officiel d'une organisation) est exacerbé par la facilité d'accès aux outils low-code/no-code, menant potentiellement à une prolifération d'applications non sanctionnées qui pourraient compromettre la sécurité et l'intégrité des systèmes d'information de l'entreprise. La mise en place de politiques claires, la formation des utilisateurs sur les risques et les procédures appropriées, et l'établissement d'un processus de gouvernance IT pour superviser les initiatives low-code/no-code sont des mesures clés pour contrôler ce risque.
Enfin, la performance et la scalabilité des applications développées peuvent ne pas répondre aux attentes, surtout pour les projets à grande échelle ou à forte charge utilisateur. Des tests rigoureux de performance et de scalabilité avant le déploiement complet peuvent aider à identifier et à corriger les problèmes avant qu'ils ne deviennent critiques.
En résumé, bien que les technologies low-code et no-code présentent des opportunités incontestables pour les entreprises de toutes tailles, une approche réfléchie et stratégique est nécessaire pour naviguer avec succès parmi les risques associés. La mise en œuvre de stratégies de mitigation telles que l'évaluation approfondie des fournisseurs, le démarrage progressif avec des prototypes, l'implication des équipes de sécurité, la gestion proactive du Shadow IT, et les tests de performance permettra d'exploiter au mieux le potentiel de ces technologies tout en maintenant l'intégrité et la sécurité de l'écosystème IT de l'entreprise.
Nonobstant les nombreux avantages et bénéfices, en toutes choses il faut savoir raison garder. Il y a toujours un bémol… Ainsi, la démocratisation du développement, promise par l'avènement des technologies low-code et no-code, visait à rendre la création d'applications accessible à tous, indépendamment des compétences techniques. Cette vision ambitieuse s'est heurtée à plusieurs réalités, modérant son accomplissement et invitant à une réflexion critique sur les obstacles rencontrés.
Malgré une interface utilisateur intuitive et la promesse d'une création « sans code », les plateformes low-code/no-code présentent une courbe d'apprentissage qui peut s'avérer plus abrupte que prévu pour les utilisateurs sans expérience en développement. La maîtrise des fonctionnalités avancées, la logique de conception et la compréhension du flux de données requièrent un investissement en temps et en apprentissage non négligeable.
Par ailleurs, pour exploiter pleinement les capacités des plateformes low-code/ no-code, une compréhension minimale des principes de développement est souvent indispensable. Cette nécessité crée un paradoxe où, même dans un environnement sans code, les notions de base en matière de logique de programmation, de structuration des données et d'interaction utilisateur restent indispensables pour le développement d'applications fonctionnelles et efficaces
● La complexité des projets : les projets de grande envergure ou hautement personnalisés peuvent atteindre les limites des plateformes low-code/no-code, nécessitant des ajustements ou des développements complémentaires qui exigent des compétences en codage.
● L'intégration et la compatibilité : l'intégration de solutions développées sur des plateformes low-code/no-code avec des systèmes existants ou des technologies tierces peut présenter des défis, limitant la fluidité et la flexibilité des solutions proposées.
● La perception de la professionnalité : dans certains milieux professionnels, il existe une réticence à adopter des solutions perçues comme moins professionnelles ou moins robustes que les développements traditionnels, ce qui peut freiner l'adoption généralisée de ces technologies.
Pour surmonter ces obstacles et réaliser la promesse d'une démocratisation du développement, il est essentiel de fournir des ressources éducatives adaptées, de renforcer les fonctionnalités d'intégration et de personnalisation des plateformes et de promouvoir une culture de collaboration entre les développeurs professionnels et les utilisateurs issus d'autres disciplines. En parallèle, la sensibilisation aux avantages, aux limites et aux meilleures pratiques associées à l'utilisation de ces technologies est centrale pour aligner les attentes et maximiser leur potentiel. Ainsi, la démocratisation du développement grâce aux technologies low-code/no-code reste un objectif atteignable, nécessitant un engagement continu en matière de formation, d'innovation et d'ouverture, pour réduire les barrières et favoriser une adoption plus large à travers les différents secteurs et profils d'utilisateurs.
Les plateformes low-code et no-code se positionnent comme des vecteurs incontournables de l'innovation technologique, remodelant les paradigmes traditionnels de création et de gestion des applications. La tendance émergente vers l'intégration de capacités d'intelligence artificielle (IA) plus avancées au sein de ces plateformes promet de repousser encore les limites de l'automatisation et de la personnalisation, ouvrant la voie à des applications plus intelligentes, capables d'analyser, de prédire et d'agir de manière autonome. Cette évolution représente non seulement un bond en avant dans l'efficacité opérationnelle mais également un défi stimulant pour le marché du travail dans le secteur technologique, incitant à une réévaluation des compétences et des rôles professionnels.
L'impact potentiel de ces technologies sur le marché du travail souligne l'importance cruciale d'intégrer le low-code/no-code dans les stratégies de formation et de développement professionnel. Pour les entreprises, cela signifie favoriser une culture d'innovation qui embrasse le changement et encourage l'expérimentation, tout en veillant à ce que les équipes soient équipées des compétences nécessaires pour exploiter pleinement le potentiel de ces outils. La formation continue et l'adaptation des compétences deviennent des impératifs stratégiques pour rester compétitif dans un paysage technologique en constante évolution.
En conclusion, l'avenir du développement d'applications à travers les plateformes low-code et no-code est prometteur, marqué par l'accélération de l'innovation et la démocratisation de la technologie. L'intégration de l'IA et la préparation du marché du travail à ces changements révolutionnaires sont essentielles pour réaliser le plein potentiel de cette transformation. Les entreprises qui adoptent ces technologies tout en investissant dans la formation et le développement de leurs équipes seront les mieux placées pour prospérer dans l'économie numérique de demain, s'alignant avec succès sur leurs objectifs commerciaux tout en cultivant un environnement propice à l'innovation continue.
Keyrus et son studio d'innovation Younicorns démontrent une capacité exceptionnelle à accroître l'agilité des entreprises tout en minimisant significativement les coûts de développement.
Grâce à cette approche low-code/no-code, il est possible de concevoir et de lancer une gamme diversifiée de produits numériques – des sites internet aux applications mobiles et web, en passant par des boutiques en ligne, des workflows et des formulaires de paiement – en seulement quelques heures à quelques jours. Cette rapidité de déploiement, combinée à la facilité d'interconnexion entre différents produits, souligne l'agilité et l'économie des solutions no-code que Younicorns apporte aux entreprises de toutes tailles.
L'innovation et la création de valeur sont au cœur de la philosophie de Younicorns. En mettant l'accent sur la rapidité de développement et l'accessibilité, Younicorns illustre parfaitement comment les technologies low-code/no-code peuvent servir de levier pour l'innovation et la transformation digitale. Leur modèle opératoire, qui inclut l'identification précise des besoins, la définition du projet, la construction d'un produit minimum viable (MVP) et son évolution continue, offre un cadre de référence solide pour les entreprises désireuses d'embrasser ces technologies. Ce processus permet non seulement d'accélérer la mise en marché de nouvelles idées mais aussi d'ajuster et de perfectionner les solutions en fonction des retours utilisateurs et des évolutions du marché, garantissant ainsi que les projets restent pertinents et génèrent de la valeur à long terme.
En somme, le studio d'innovation Younicorns de Keyrus se présente comme un partenaire stratégique pour les organisations en quête d'agilité, d'efficacité et d'innovation. En exploitant le potentiel des technologies low-code/no-code, Younicorns permet aux entreprises non seulement de naviguer avec succès dans le paysage numérique en constante évolution mais aussi de se positionner en leaders de l'innovation dans leurs domaines respectifs.